Madame, Monsieur,
Le second tour des élections municipales est crucial pour notre ville. Il concerne votre vie quotidienne comme l’avenir de Grenoble.
Face au Front national qui ne porte aucun projet, face à une droite décrédibilisée et qui n’a aucune chance de l’emporter, il reste deux listes qui portent deux visions très différentes de l’avenir de notre ville.
Fort du soutien que 25 % des électeurs m’ont apporté au premier tour, je fais le choix du respect de mes convictions et des engagements pris devant vous. Contre les accords de circonstances, négociés dans le dos des Grenoblois, je fais le choix de défendre jusqu’au bout ma vision de l’avenir de notre ville et notre projet crédible et financé sans augmentation d’impôt.
Je prends aussi cette décision en mesurant pleinement le message que les électeurs nous ont adressé. Un message national de sanction comme dans de très nombreuses villes partout en France. Un message amplifié encore par une absten- tion considérable qui a modifié en profondeur le résultat du premier tour.
Je suis inquiet de cette situation qui voit de plus en plus de nos concitoyens se détourner de la vie publique. Mais cela renforce encore ma détermination à faire de Grenoble une ville ouverte et attentive à chacun.
Pour le deuxième tour, ce dimanche 30 mars, vous devrez vous prononcer pour savoir quelle est la bonne direction pour Grenoble.
La question qui est posée est simple : elle est de savoir s’il faut poursuivre et amplifier notre action pour plus de solidarité, plus d’emploi, plus de sécurité, plus de proximité. Ou s’il faut stopper les efforts engagés. Elle est de mesurer de la capacité à gérer et à développer Grenoble.
À l’heure où la crise frappe toujours, je ne peux me résoudre, au nom de postures dogmatiques et idéologiques, à voir sacrifier le modèle de développement qui permet la création d’emploi et fait la force de notre tissu économique et industriel.
Je ne peux me résoudre à voir abandonner les projets de renouvellement urbain nécessaires pour améliorer les conditions de vie des habitants, dans tous les quartiers de Grenoble.
Je ne peux me résoudre à voir notre ville renoncer à tout projet de construction de logements alors que les besoins sont considérables.
Je ne peux me résoudre à voir les efforts que nous avons engagés pour améliorer la sécurité de tous les Grenoblois être réduits à néant par l’abandon de la vidéosurveillance et de l’armement de la Police municipale.
Mon projet pour Grenoble est ambitieux, réaliste et solidaire. Il va dans le sens du développement, du soutien à ceux qui innovent, expérimentent et prennent des risques.
Ensemble nous portons la responsabilité de faire gagner Grenoble.
Jérôme Safar.
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